Lacs, rivières, mer… Le kayak gonflable s’adapte à toutes vos envies. Mais lequel est fait pour vous ? On vous aide à y voir plus clair.
Léger, compact et facile à transporter, le kayak gonflable a tout pour plaire ! Que vous aimiez les balades tranquilles, les aventures de plusieurs jours ou les sensations fortes, il existe forcément un modèle fait pour vous. Face aux nombreuses options, pas toujours facile de s’y retrouver… Type de navigation, taille, capacité de rangement, transport et stockage, autant de critères à prendre en compte pour faire le bon choix. On vous explique tout !
Bien plus résistants qu’à l’époque, les matériaux utilisés pour la fabrication des kayaks de nos jours sont prévus pour éviter autant que possible les crevaisons. On vous présente les différents modèles ?
Envie d’explorer sans difficulté avec un kayak encombrant ? Le kayak gonflable se plie (littéralement) en quatre pour vous : léger, compact une fois dégonflé, il se glisse facilement dans le coffre de la voiture ou même dans un placard. En quelques minutes seulement, il est prêt à naviguer !
Idéal pour les débutant·es, il est stable et simple à manier. La contrepartie ? Il faut en prendre soin (logique, me direz-vous) : bien qu’ils soient de plus en plus résistants, ils restent tout de même plus fragiles que les embarcations rigides, mais avec ses chambres à air multiples, le risque de crevaison est limité.
Avant de vous présenter les critères, on vous les résume ?
Si vous débutez en kayak, inutile de partir sur un modèle ultra-technique dès le départ. Ce qu'il vous faut, c'est un kayak stable, simple à manier et confortable, histoire de pagayer sans galérer. Privilégiez un modèle large avec un fond plat afin d'éviter de finir à l'eau au premier coup de pagaie maladroit (c'est déjà arrivé à tout le monde, ou presque).
Côté taille, un kayak entre 2,50 m et 3 m est idéal : ni trop long (donc plus simple pour tourner), ni trop court (pour éviter de zigzaguer).
Facile ! On vous explique : le kayak de mer est long, effilé et souvent équipé d'une dérive ou d'un gouvernail pour garder le cap face aux éléments (enfin, au vent et aux vagues quoi). Il est fait pour la glisse sur de longues distances. Le kayak de rivière, lui, est plus court et maniable, avec un fond arrondi et des pointes relevées pour mieux franchir les rapides et tourner plus facilement.
En bref, l'un est taillé pour l'endurance et la navigation droite, l'autre pour l'agilité et l'action.
Naviguer en mer avec un kayak gonflable, c'est tout à fait possible ! Pour profiter pleinement de votre sortie, il est essentiel de choisir un modèle adapté aux spécificités maritimes. Ces modèles sont généralement plus longs et effilés, offrant une meilleure glisse et une stabilité accrue face aux vagues.
Côté matériaux, on choisit quoi ? Eh bien, la mer peut être exigeante, alors privilégiez des kayaks fabriqués avec des matériaux robustes, capables de résister à l'abrasion, aux UV et au sel.
Un bon kayak de mer gonflable doit être équipé de plusieurs chambres à air pour assurer la flottabilité en cas de crevaison, de lignes de vie pour la sécurité, et idéalement d'un système de dérive ou de gouvernail pour faciliter la navigation.
Homologation, réglementation, il y a des choses à savoir ? Oui ! Tous les kayaks gonflables ne peuvent pas s’éloigner librement du rivage ! Les modèles de moins de 3,50 m sont considérés comme des engins de plage, ce qui signifie qu’ils ne peuvent pas naviguer au-delà de 300 mètres d’un abri. Pour aller plus loin (jusqu’à 2 milles nautiques, soit environ 3,7 km), votre kayak doit être homologué, avec au moins deux chambres à air indépendantes et un certain niveau de flottabilité.
Pensez aussi au matériel de sécurité obligatoire : gilet de sauvetage, ligne de vie, et pagaie de secours sont indispensables pour pagayer en toute sérénité (et, en toute légalité, c'est important aussi) !
Si vous aimez les sensations fortes et que vous rêvez de dévaler les rapides, mieux vaut choisir un kayak gonflable taillé pour l'eau vive. Contrairement aux modèles classiques, ces embarcations sont plus courtes pour une meilleure maniabilité et sont fabriquées avec des matériaux ultra-résistants (comme le PVC renforcé). C'est essentiel pour encaisser les chocs (car oui, il va y en avoir) contre les rochers, pour éviter que votre kayak ne se transforme en radeau percé.
Autre point clé : l'auto-vidage. C'est quoi ça encore... En eau vive, l'eau s'invite forcément à bord, alors autant qu'elle puisse s'évacuer rapidement grâce à des trous de vidange bien placés. Et, pour éviter de vous faire balader par le courant, un fond rigide en drop-stitch apporte plus de stabilité et de contrôle.
Pagayer sur un lac, c’est le top pour profiter du calme de l’eau et des paysages. L’engin idéal ? Un modèle stable et confortable, avec un fond plat ou légèrement en V pour bien glisser sans risquer de se retrouver à l’eau au moindre mouvement.
Si vous voulez un kayak simple à manœuvrer, partez sur une taille autour de 2,50 à 3 m. Plutôt envie de filer droit et d’avancer sans effort ? Misez sur un modèle plus long (3,50 m et plus), parfait pour de belles balades au grand air. Côté construction, un kayak en PVC classique est suffisant pour des sorties tranquilles, mais si vous cherchez plus de rigidité et de sensations, le drop-stitch est une valeur sûre.
Et si vous comptez pagayer longtemps, regardez bien le confort des sièges. Un bon dossier, ça change tout ! Enfin, pour éviter de zigzaguer comme un serpent, un système de dérive sera bien utile pour garder un cap droit.
Envie de combiner rando (à pieds ou à vélo) et navigation sans vous trimballer un kayak encombrant ? Le packraft est fait pour vous ! Le quoi ? Le packraft, ce kayak gonflable ultra-léger (2 à 3 kg en moyenne) qui tient dans un sac à dos et se déplie en quelques minutes pour partir à l’assaut de vos terrains de jeux favoris.
Ce qui le différencie d’un kayak gonflable classique ? Son poids plume et son ultra-compacité. Alors qu’un engin gonflable standard prend quand même un peu de place et nécessite un sac de transport qui peut parfois être volumineux, le packraft tient littéralement sous le bras. Il est aussi plus polyvalent, conçu pour les aventures itinérantes où l’on alterne marche et navigation. Pas besoin de galérer avec un gros bateau : il se gonfle en quelques coups de sac de gonflage et vous êtes prêt·e à embarquer !
Là où il brille vraiment, c’est dans sa capacité à aller partout. Besoin de traverser un cours d'eau en pleine rando ? Hop, on sort le packraft ! Une descente tranquille après une longue marche ? Facile. Pour les baroudeur·ses qui veulent s’attaquer à des courants plus sportifs, certains modèles sont renforcés et équipés d’une jupe de protection pour affronter des eaux plus vives.
Maintenant que le type d'embarcation a été identifié, parlons maintenant d'une autre caractéristique importante : le nombre de places. Voici les différents modèles qui existent :
Emporter tout son matériel sans que le kayak ne ressemble à une île flottante ? C’est possible, à condition de bien choisir son modèle ! Certains kayaks gonflables sont équipés de poches de rangement étanches, parfaites pour garder vos affaires au sec. Si vous partez sur des sorties plus courtes, un sac déperlant fixé sur le pont peut suffire.
Pour le transport de matériel (tente, nourriture, vêtements secs), privilégiez un kayak avec grande capacité de charge et filets de pont pour sécuriser vos affaires. Certains modèles intègrent même un compartiment zippé interne pour protéger de l’eau tout ce qui doit l’être.
Pas assez gonflé, il risque de plier et de ralentir votre glisse. Trop gonflé, il devient plus sensible aux chocs et pourrait s'endommager. La bonne pression c'est quoi alors ? Eh bien cela dépend du type de kayak.
Pour un modèle classique en PVC comptez entre 0,1 et 0,2 bar (soit environ 1,5 à 3 PSI). Pour un kayak en drop-stitch, qui devient bien rigide une fois gonflé, il faut viser entre 0,6 et 1 bar (8 à 15 PSI).
💡 Ok, on est peut être allés un peu vite en besogne, bar et PSI, c'est quoi ? Ce sont deux unités de mesure de la pression. 1 bar = environ 14,5 PSI (Pounds per Square Inch). En Europe, on utilise souvent les bars, tandis que les PSI sont plus courants dans les pays anglo-saxons. Maintenant, vous savez tout.
Clairement, oui ! Tous les kayaks gonflables ne se valent pas quand il s’agit de transport et de stockage. Selon le modèle, la taille et le type de construction, l’encombrement et la facilité de manipulation peuvent varier.
Si vous manquez de place chez vous, optez pour un kayak en PVC classique : léger, compact une fois dégonflé, il se range facilement dans un sac à dos ou un placard. Les modèles haut de gamme, avec des structures drop-stitch prennent un peu plus de place une fois repliés et sont souvent plus lourds. Mais ils offrent de meilleures performances sur l’eau. À vous de voir si vous privilégiez la compacité ou la glisse !
L’un des gros atouts du kayak gonflable, c’est son poids plume ! Facile à porter, il vous évite de soulever un tank avant même d’avoir commencé à pagayer. En général, un kayak gonflable pèse entre 7 et 20 kilos, selon sa taille et ses matériaux. Les modèles ultra-légers (entre 7 et 10 kg) sont parfaits si vous devez marcher un peu avant d’atteindre l’eau ou si vous partez en itinérance. Les versions plus robustes (qui peuvent dépasser 15 kg) offrent une meilleure glisse et plus de rigidité. Bref, si vous cherchez un kayak facile à porter, pensez à vérifier son poids, parce que c’est toujours mieux de garder son énergie pour pagayer… plutôt que pour le transporter !
Enfin, pensez aussi aux accessoires : la majorité des embarcations gonflables viennent avec un sac à roulettes ou un sac à dos pour simplifier leur transport. Alors, avant d’acheter, demandez-vous où vous allez ranger votre kayak et comment vous allez l’emmener jusqu’à l’eau… histoire d’éviter les mauvaises surprises au moment de partir à l’aventure.
Si vous voulez tout savoir, on vous conseille d'aller lire notre article sur l'entretien et le nettoyage de votre canoë-kayak. Vous préférez un résumé ? Bon, d'accord :
➡️ Après chacune de vos évasions, pensez à bien rincer votre kayak gonflable à l’eau douce afin d’enlever toutes les saletés qui ont pu se déposer sur la coque.
➡️ Pour le séchage, ça se passe à l'air libre et à l'ombre ou bien à l'aide d'une serviette ou d'un chiffon doux, notamment pour les accessoires.
➡️ Quand c'est l'heure du pliage (c'est-à-dire, quand toutes les parties sont sèches), on vous conseille de déplier l'embarcation dégonflée sur le sol, replier l'un après l'autre les boudins, puis replier le canoë-kayak sur la longueur et enfin le plier sur lui-même afin de pouvoir le glisser dans son sac de rangement. Ouf, c'est bon, opération réussie.
Non. Justement, pas forcément. Si vous ne partez à l'aventure sur l'eau que quelques fois par an, investir dans un modèle neuf n'est peut-être pas la meilleure option. Après, nous, c'est pour votre porte-monnaie qu'on dit ça (et un peu pour l'environnement aussi). Pour un engin neuf, vous devrez débourser entre 250€ et 800€ (oui la fourchette est large) selon les modèles. Alors, si c'est pour qu'il traîne dans le garage ou dans le coffre de la voiture la moitié de l'année, c'est peut-être pas super rentable. Ok, mais c'est quoi l'autre option ? La location ! Eh oui, louer un kayak c'est aussi l'occasion de tester différents modèles avant de peut-être se décider à l'acheter. En plus, vous n'avez pas à vous soucier de l'entretien ou du stockage. Si le kayak est ou devient votre activité favorite, alors l'achat est justifié. Mais, si ça n'est pas (encore) le cas, la location, c'est une super option.
Le bon kayak gonflable, c'est celui qui correspond à vos besoins et à votre terrain de jeu. Maintenant que vous savez vers lequel vous tourner, il ne reste plus qu'à programmer les prochaines excursions !
Amoureuse de l’eau, apprentie runneuse, férue des salles de musculation et passionnée de danse, quand je ne suis pas en train de bouger, j'aime écrire sur les super-pouvoirs du sport et de notre corps !
